
Introduction
Votre réputation en ligne impacte vos ventes, vos recrutements et vos partenariats. Un avis injuste ou un article malveillant peut déstabiliser une équipe. Un faux avis peut détourner des clients.
Problème : l’information circule vite et reste visible longtemps. Les plateformes réagissent parfois lentement. Les procès exposent la situation au public.
Promesse : nous mettons en place des modes adaptés de prévention et de règlement des conflits (MAPRD, ex MARD) pour agir vite, réduire le risque et préserver la confidentialité. Nous combinons le droit, la négociation raisonnée BB3 et une gouvernance claire.
Pratiques d’accueil : nous écoutons la situation. Nous reformulons les faits et les besoins. Nous trions les options par impact, délai et risque. Nous pouvons tenir toutes les réunions en visio.
Mantra opérationnel : être dur avec les problèmes à traiter, doux avec les personnes pour préserver les relations — la Justice négociée est un sport de combat.
Contexte et enjeux
Le volume d’avis en ligne augmente. Les clients consultent les avis avant d’acheter. Les moteurs et marketplaces mettent en avant ces signaux.
Les risques : faux avis, dénigrement, diffamation, exposition de données personnelles, campagnes coordonnées. Les impacts : baisse du CA, perte d’appels entrants, baisse de motivation des équipes, escalade médiatique.
L’enjeu clé : réagir vite et garder le contrôle de la narration. La négociation joue ici un rôle central : elle accélère la résolution et évite de créer des traces publiques inutiles (assignations, débats ouverts).
Objectif : sécuriser vos actifs réputationnels, désescalader les conflits et prévenir les récurrences par des procédures et des formations.
Cadre juridique et déontologique
Le droit protège la loyauté de l’information et encadre les avis en ligne :
- Obligations d’information des opérateurs d’avis : l’opérateur doit indiquer s’il existe un contrôle, ses caractéristiques, la date de l’avis et de l’expérience, les motifs de rejet d’un avis non publié et mettre en place une fonctionnalité gratuite de signalement motivé d’un doute sur l’authenticité (Code de la consommation, L.111‑7‑2 ; Décret 2017‑1436, art. D.111‑17).
Sources : Légifrance – Code de la consommation L.111‑7‑2 ; Décret n° 2017‑1436. - Sanctions administratives en cas de manquement : 75 000 € (personne physique) et 375 000 € (personne morale) (C. consom., L.131‑4).
Source : Légifrance – C. consom., L.131‑4. - Pratiques commerciales trompeuses : il est trompeur d’affirmer que des avis viennent de vrais acheteurs sans vérification raisonnable, ou de diffuser des faux avis ou modifier des avis pour promouvoir un produit (transposition Directive UE 2019/2161 – C. consom., L.121‑4, 27° et 28°). Peines possibles : 2 ans et/ou 300 000 €, avec modulation jusqu’à 10 % du CA ou 50 % des dépenses (C. consom., L.132‑2).
Sources : Légifrance – C. consom., L.121‑4 et L.132‑2 ; Service‑Public – Pratiques trompeuses (transposition « Omnibus »). - Responsabilité des hébergeurs : l’hébergeur n’est responsable que s’il a connaissance d’un contenu manifestement illicite et n’agit pas promptement après notification conforme (LCEN, art. 6).
Sources : Légifrance – LCEN art. 6 ; Service‑Public – Responsabilité des hébergeurs. - Données personnelles et déréférencement : une personne peut demander l’effacement ou le déréférencement lorsque les données sont inexactes, excessives ou inadaptées, après mise en balance avec l’intérêt du public (RGPD ; guide CNIL « Droit au déréférencement »).
Sources : CNIL – Droit au déréférencement ; Légifrance – RGPD (règlement 2016/679) et loi Informatique et Libertés.
Déontologie : nous privilégions les MAPRD et la négociation raisonnée BB3. Nous protégeons la confidentialité des échanges. Nous évitons le terme « amiable » que nous jugeons ambigu. Nous documentons chaque étape pour assurer la traçabilité sans exposer inutilement nos clients.
Méthodologie en 5 étapes claires
1) Cartographier les faits et qualifier juridiquement
- Nous rassemblons les URLs, captures, dates, volumes d’audience.
- Nous qualifions : diffamation / injure (loi du 29 juillet 1881), dénigrement civil (C. civ., 1240), faux avis et pratiques trompeuses (C. consom., L.121‑4), atteinte aux données personnelles (RGPD).
- Nous priorisons par gravité, proximité du risque client final, visibilité SEO.
- Livrable : note de qualification + matrice risque / impact / délai.
Pourquoi la négociation tout de suite ?
La qualification ouvre des leviers de discussion factuels et juridiques. Elle donne des options crédibles que l’on peut échanger sous confidentialité avant d’envisager le contentieux. On accélère l’obtention d’un retrait sans publicité du conflit.
Références : Légifrance – LCEN art. 6 ; C. consom., L.111‑7‑2, L.121‑4 ; CNIL – Droit au déréférencement.
2) Notifier proprement et créer une « fenêtre de négociation »
- Nous envoyons une notification structurée (LCEN, art. 6 I) avec identification, preuve, qualification, demande précise (retrait, anonymisation, mise à jour, masquage).
- Nous ouvrons une fenêtre de négociation en parallèle : courriel séparé, canal dédié, visio courte avec la plateforme/la rédaction/l’auteur.
- Nous fixons des délais clairs et un cadre de confidentialité (étiquetage « sans préjudice », NDA si utile).
- Livrable : kit LCEN + script de négociation BB3.
Pourquoi ça marche ?
La notification crée un devoir d’action pour l’hébergeur. Le canal parallèle permet un échange rapide et discret. On évite les positions figées et on préserve les relations utiles.
Références : Légifrance – LCEN art. 6 ; C. consom., L.111‑7‑2 & D.111‑17 (procédure de signalement).
3) Négocier selon la négociation raisonnée BB3 (Besoins, Barrières, Bridges)
- Besoins : nous clarifions les besoins réels de chaque partie (exactitude de l’info, sécurité juridique, expérience utilisateur, réputation).
- Barrières : nous identifions les contraintes (liberté d’expression, preuves, charge opérationnelle de modération, politiques internes).
- Bridges (ponts) : nous proposons des options gagnant‑gagnant :
- Mise à jour de l’avis avec preuves.
- Retrait de passages non factuels.
- Anonymisation de données personnelles.
- Marquage « expérience datée » ou « litige résolu ».
- Droit de réponse contextualisé.
- Déréférencement d’un résultat précis.
Confidentialité au cœur de la démarche : nous négocions hors scène, nous limitons les copies, nous minimisons les traces écrites, nous utilisons des canaux sûrs, et nous cadrons les échanges par des règles claires.
Effet utile : un accord négocié préserve la réputation, réduit le risque juridique, et évite de nouvelles publications liées au contentieux. Il économise du temps et des coûts. Il respecte les obligations des plateformes sans chercher à les contourner.
Références : C. consom., L.121‑4 et L.111‑7‑2 ; CNIL – Droit à l’effacement/déréférencement.
4) Activer des solutions alternatives quand l’effacement total n’est pas justifié
- Droit de réponse clair, factuel, non agressif.
- Mention « résolu » après médiation avec l’auteur.
- Rectification ou mise à jour avec pièces.
- Réordonnancement et classement en transparence (affichage de la date de l’expérience, critères de classement, existence du contrôle).
- Programme de prévention : récolte d’avis authentifiés, modération transparente, chartes internes.
Références : C. consom., L.111‑7‑2 & D.111‑17 (affichages et contrôles) ; LCEN art. 6.
5) Escalade maîtrisée et voies publiques en dernier ressort
- Référé ou procédure au fond si le caractère manifestement illicite est établi et si la négociation échoue.
- Saisine CNIL pour un effacement ou une restriction quand les données personnelles sont en cause.
- Déréférencement ciblé auprès des moteurs si la source reste en ligne mais l’accès doit être limité.
- DGCCRF pour manquements graves (ex. absence de transparence sur les avis).
Nous évaluons le risque signal : chaque acte public peut amplifier la visibilité du contenu. Nous mesurons l’intérêt d’agir en discret ou en public. Nous intégrons ce choix dans la stratégie.
Références : LCEN art. 6 ; CNIL – procédures ; C. consom., L.131‑4.
Cas d’usage concrets
1) Avis mensonger sur une fiche pro
Le cas : un avis affirme des faits faux et nomme un salarié.
Action :
- Notification LCEN + signalement motivé via la fonctionnalité prévue par L.111‑7‑2.
- Négociation BB3 pour mise à jour ou retrait des passages non factuels.
- À défaut, déréférencement pour les requêtes « marque + mot‑clé ».
Résultat : contenu corrigé sous 72 h, aucune publicité du conflit.
2) Faux avis en série (campagne concurrentielle)
Le cas : plusieurs comptes récents, même style, publication groupée.
Action :
- Dossier probatoire (patterns, IP, date/heure).
- Notification + levier « pratiques trompeuses » (L.121‑4).
- Négociation avec la plateforme : re‑vérification et purge des avis non authentifiés.
Résultat : suppression des faux avis et message standard affiché sur la fiche (« Vague d’avis vérifiée »). Confidentialité préservée.
3) Publication de données personnelles
Le cas : un avis publie le nom complet et un mobile.
Action :
- Signalement pour atteinte aux données (RGPD).
- Négociation pour anonymiser et masquer le numéro.
- Si besoin, CNIL ou déréférencement.
Résultat : anonymisation sous 24 h. Aucune procédure publique.
4) Partenariat clinique juridique (prévention)
Le cas : une école met en place une clinique sur e‑réputation.
Action :
- Charte de traitement des avis, modèles de notifications, tableau de bord KPIs, ateliers de négociation BB3.
Résultat : temps de traitement réduit de 60 %, taux de résolution négociée à 85 %, zéro escalade publique.
Gouvernance et partenariats
Rôles :
- Avocat : qualification, stratégie, notifications, négociation, contentieux si nécessaire.
- Médiateur : facilitation des échanges, confidentialité des sessions, rétablissement du dialogue.
- Formateur : montée en compétence, chartes internes, exercices de négociation.
Partenariats :
- Écoles de droit et barreaux : cliniques juridiques, stages, recherches.
- Institutions : sensibilisation aux règles (Légifrance, Service‑Public, CNIL).
Indicateurs et reporting (pilotage) :
- Délai médian de retrait/modération (objectif : < 5 jours).
- Taux de résolution négociée (objectif : > 80 %).
- Taux de déréférencement obtenu (si RGPD en cause).
- Score de sentiment avant/après (simple : % avis ≥ 4★).
- Nb. d’escalades contentieuses par trimestre (objectif : ↓).
- Temps moyen d’ouverture de dossier → clôture.
- Conformité aux obligations d’affichage (L.111‑7‑2 / D.111‑17).
Gouvernance : un comité mensuel suit les KPIs, arbitre les cas sensibles, met à jour la cartographie des risques et le plan de prévention. Les réunions se tiennent en visio quand c’est plus rapide.
Check‑list opérationnelle
Statut & encadrement
- Désigner un responsable e‑réputation et un suppléant.
- Établir une procédure LCEN et un modèle de signalement conforme (identité, URL, qualification, preuves).
- Formaliser un cadre de négociation (NDA, mentions « sans préjudice », canaux sécurisés).
RGPD & confidentialité
- Mettre à jour le registre des traitements (avis, signalements, preuves).
- Prévoir des durées de conservation courtes et des accès restreints.
- Définir un process d’effacement et d’anonymisation.
- Préparer des modèles de demandes de déréférencement.
Sources : CNIL – Registre RGPD ; CNIL – Droit à l’effacement.
KPIs & reporting
- Suivre le délai de traitement, le taux de résolution et les escalades.
- Vérifier la conformité des opérateurs (affichage des dates, procédure de contrôle, motif de rejet).
- Exporter un rapport mensuel au comité.
Communication maîtrisée
- Rédiger des réponses publiques sobres et factuelles.
- Préparer un Q&A interne.
- Activer un droit de réponse quand l’effacement n’est pas justifié.
Prévention & formation
- Former les équipes à la négociation raisonnée BB3 et aux MAPRD.
- Sensibiliser aux risques de faux avis et aux sanctions.
- Déployer une charte d’avis et une collecte éthique.
Sources : Légifrance – C. consom., L.121‑4 ; Service‑Public – Pratiques commerciales trompeuses ; CNIL.
Conclusion (avec focus sur la négociation et la confidentialité)
La négociation est la voie la plus rapide et la plus sûre pour protéger votre e‑réputation sans exposer le litige. Elle permet de corriger ou retirer un contenu, d’anonymiser une donnée et de prévenir la récidive hors projecteurs. Elle s’appuie sur un cadre légal clair (LCEN, Code de la consommation, RGPD) et sur des procédures documentées.
Notre offre :
- Avocat : audit, qualification, stratégie, notifications, négociation, contentieux si nécessaire.
- Médiateur : facilitation confidentielle et restauration du lien.
- Formateur : prévention, montée en compétence, coaching à la négociation.
Mantra opérationnel : être dur avec les problèmes à traiter, doux avec les personnes pour préserver les relations — la Justice négociée est un sport de combat.
FAQ – e‑réputation
- Comment faire retirer un avis diffamatoire ?
Vous collectez les preuves. Vous notifiez la plateforme. Vous négociez une solution. Vous saisissez le juge si nécessaire. (LCEN art. 6) - Quel délai pour agir ?
Vous agissez tout de suite. Vous fixez un délai court dans la notification. Vous relancez avec traçabilité. - Peut‑on négocier avec la plateforme ?
Oui. Vous proposez des options : retrait, anonymisation, mise à jour, droit de réponse. Vous gardez la confidentialité. - Quelles sanctions pour les faux avis ?
La loi punit les faux avis et les affirmations non vérifiées. Les peines peuvent aller jusqu’à 2 ans et 300 000 €. (C. consom., L.121‑4, L.132‑2) - La plateforme doit‑elle afficher la date de l’expérience ?
Oui. La plateforme affiche la date de l’avis et la date de l’expérience. (C. consom., L.111‑7‑2 ; D.111‑17) - Comment protéger mes données personnelles ?
Vous demandez l’effacement ou le déréférencement si c’est inadapté ou excessif. (RGPD ; CNIL) - Un procès est‑il public ?
Oui, souvent. La négociation limite l’exposition publique et accélère la solution. - Un droit de réponse suffit‑il ?
Parfois. Un droit de réponse calme le conflit. Un retrait reste préférable si l’allégation est fausse. - La négociation ralentit‑elle l’action ?
Non. La négociation accélère le retrait. Elle évite des mois de procédure. - Puis‑je acheter la suppression d’un avis ?
Non. Cette pratique viole la loi et expose à des sanctions. (C. consom., L.121‑4) - Les réunions peuvent‑elles se faire en visio ?
Oui. Nous tenons toutes les réunions en visio si vous le souhaitez. - Quels indicateurs suivre ?
Vous suivez le délai de retrait, le taux de résolution négociée, les escalades, et la conformité d’affichage. - Que faire en cas de campagne coordonnée ?
Vous documentez le pattern. Vous notifiez avec preuves. Vous négociez une purge ciblée. Vous prévenez la récidive par des contrôles. - Un avis très ancien peut‑il rester en ligne ?
Oui, mais vous pouvez demander une mise à jour ou un déréférencement si l’information est périmée. - Comment éviter les incohérences (note haute / commentaire négatif) ?
Vous mettez en place une modération transparente et des règles claires. Vous filtrez les anomalies puis vous négociez une clarification.
Sources publiques
- Légifrance – Code de la consommation : art. L.111‑7‑2, D.111‑17, L.131‑4, L.121‑4, L.132‑2.
- Légifrance – LCEN (21 juin 2004), art. 6 (hébergeurs).
- Service‑Public – Pratiques commerciales trompeuses (transposition Directive 2019/2161).
- CNIL – Droit à l’effacement et droit au déréférencement (guides pratiques).
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